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Arthur Berger
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Travail groupe Compte-rendu : Memento

Lun 18 Mar - 11:45
Mercredi 13 mars, se déroulait une projection cinématographique sur le thème de la vie et la mort au cinéma.

« Christopher Nolan (né en 1970) est devenu célèbre grâce à Memento, film réalisé par un homme de 30 ans, qui se pose des questions essentielles quant à ce qui fait notre identité, quant à la possibilité d’exister sans les souvenirs. Depuis, il a tourné des films grand public (trois volets de Batman), tout en poursuivant des réelles quêtes philosophiques, notamment dans le Prestige (2006) et dans Inception (2010), jouant sur le thème de la connaissance et de l’illusion.

Les obsessions d’un John Locke et d’un David Hume du Memento laissent donc place à celles d’un Descartes dans Prestige et Inception. C’est notre première rencontre avec Nolan, mais sans doute pas la dernière. » (Anna Zielinska)

Un film qui incite le spectateur à le revoir plusieurs fois, et à faire plus attention aux petits détails, le montage du film, particulier, bouscule nos habitudes cinématographiques, il nécessite tout de même un effort pour replacer les événements dans l'ordre factuel de l'histoire, ainsi il faut s'attendre à ce que les préceptes d'Aristote dans la poétique soient un peu bousculés à savoir que parmi les nombreuses règles de la tragédie, la principale est de présenter une action achevée, c'est-à-dire une action constituée d’un début, d’un milieu et d’une fin.

Outre le montage particulier du film, diverses problématiques émergent tel que le problème de la perception mémorielle, les souvenirs sont-ils vraiment objectifs, ou représentatifs de ce qu'il s'est passé, ou sont-ils recréés par l'esprit pour coller à une vérité que l'on se donne, s'arrange on avec notre passé pour y trouver notre compte. La manipulation est très présente, le personnage est-il manipulé par les autres protagonistes, par lui même, par les événements ? Mais il semble bien que ce soit le spectateur qui soit manipulé, on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il y a une véritable version de l'histoire, ce qui peut nourrir de nombreuses interprétations de l'histoire ou des personnages.

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